Le patronyme MONNIER a trois significations différentes possibles. Il peut avoir désigné un
meunier, il peut aussi dériver du terme d’ancien français, monier, qui nommait un changeur et il
peut enfin être un dérivé du nom de baptême Aymonier, dérivé d’Aymon, nom d’origine
germanique composé de la racine haim (foyer, maison). Ce patronyme assez courant, puisque
porté par plus de 24 400 personnes en France, se retrouve surtout dans les départements d’Ille-
et-Vilaine et de Seine-Maritime.
Tous ces ancêtres vivront entre Tinténiac et Saint Domineuc distants de quelques kilomètres
seulement. Cela simplifie grandement les recherches.
Le plus lointain ancêtre que j’ai pu répertorier est François Le Monier (sosa 448) né vers 1680
qui épousera le mardi 16 janvier 1722 à Tinténiac (Ille et Vilaine) Janne Tremaudan (sosa 449).
Ils auront 4 enfants dont Pierre Monier (sosa 224) né le 4 novembre 1725 à Tinténiac. François
Le Monier décèdera à Tinténiac le 18 octobre 1735. Pierre Monier épousera à son tour
Guillemette Lesguer à Saint Domineuc le mardi 27 novembre 1753 et ils auront 5 enfants dont
Jean François Monnier né le 24 janvier 1756 à Saint Domineuc.
Jean François Monnier épousera Thomasse Doucere, toujours à Saint Domineuc, le mardi 22
janvier 1788 et ils auront 8 enfants, 4 filles et 4 garçons, dont Julien Pierre Marie Monnier né le
11 avril 1796 à Saint Domineuc. A son tour il épousera le mardi 27 mai 1823, Julienne
Legendre, mais cette fois-ci à Tinténiac distant de 6 kms de Saint Domineuc. Quelle aventure pour
lui, de s’éloigner autant de sa paroisse ! Ils auront 6 enfants, dont Yves François Monnier né le 14
février 1831 qui épousera le jeudi 17 février 1859, Françoise Crespel demeurant comme lui à
Tinténiac. Ils auront aussi 6 enfants, dont Eugène Marie Monnier né le 17 juillet 1862 à Guipel. Il
se mariera le jeudi 29 avril 1897 à Tinténiac avec Eléonore Julienne Marie Gerard. De leur union
va naître 3 garçons, dont Marcel Marie Eugène Monnier né en 1901 qui épousera en seconde
noces la soeur de mon grand-père Ouvrard et Maria Anna Yvonne Monnier née en 1902. On
retrouve le destin de cette dernière dans la page consacrée à mes grands-mères.
Les Monnier sont apparemment des gens sans histoire et je ne dispose pas pour le moment de
documents autres que leur état civil à proposer.
Ils ont tous été laboureurs ou cultivateurs et on peut facilement retracer leurs faibles migrations
sur plus de 200 ans avec 3 communes distantes de quelques kilomètres seulement.
On peut aussi constater qu’ils se marient tous un mardi jusqu’à la fin du 19ème siècle où le jeudi
est alors préféré.
On peut retracer l’histoire de la maison du Champ Guinard qui appartenait aux Monnier.
Certains actes paroissiaux la mentionnent avant la révolution. Elle appartenait au couple Jan
Arribart - Marie Begueret qui y décèdent en 1783 et 1784. Elle reste dans cette famile pendant
2 générations jusqu’à ce que Gilette Arribart épouse Charles Bougeard en 1827. A son tour
Perrine Bougeard née en 1831 au Champ Guinard la transmet à la famille Gerard en épousant
Mathurin Gerard en 1855. Leur fille, Eléonore Gerard (arrière grand-mère - sosa 15) la
transmettra aux Monnier en épousant Eugène Monnier (sosa 14) en 1897.
Charles Bougeard était propriétaires en 1836 de la parcelle 1501 du cadastre.
La maison rénovée en 2010.