Généalogie Esnoux et Ouvrard Ma généalogie (2)
Les métiers Nous sommes renseignés sur les métiers de nos ancêtres systématiquement après la révolution, lorsqu’ apparaît l’état civil. Dans l’ancien régime, ces informations étaient données au bon vouloir du curé qui les mentionnait surtout en fonction de l’importance des individus. On peut quand même constater que la profession qui apparaît le plus fréquement est celle de laboureur ou cultivateur. Viennent ensuite les spécialités de marins avec leurs diverses formes, de corsaire à maître de barque, maître de cabotage, capitaine, gabier ou chauffeur. On trouve aussi quelques tisserands, particulièrement dans la ville de Miniac-Morvan. Les charpentiers et les cordonniers sont également bien représentés. Chez les femmes on trouve à  partir du 19ème siècle une forte proportion de ménagères. Sept meuniers, complètent la collection, 6 à Maroué et 1 à La Baussaine. Dans l’ancien régime, avant la révolution, c’est plus les activités qui étaient mentionnés dans les actes paroissiaux. On trouve ainsi plusieurs laïcs ayant des responsabilités dans la paroisse, les trésoriers et les marguilliers: Sous l'Ancien Régime, il existait dans chaque paroisse et dans chaque trève, un conseil de fabrique. Par définition, un conseil de fabrique ou fabrique est un groupe de personnes qui veillaient à l'administration des biens de l’église. Cette institution très ancienne qui avait pour but essentiel de s’occuper de la construction, du chantier de l’église va perdurer après la Révolution. Le conseil de fabrique avait à sa tête un président, un secrétaire et un trésorier que l’on désignait par différents termes : fabrique, fabricien, fabriqueur ou encore marguillier. (extrait internet info-bretagne.com) Pour la définition d’une trève, cliquez sur ce logo Les curés prêtres de cette généalogie sont bien représentés puisque j ‘ai dénombré 16 prêtres et un chapelain.        Découvrez la liste complète de ces métiers      Les unions et le nombre d’enfants Quand on se marie, en principe, c’est pour la vie et je n’ai relevé aucun divorce dans ma généalogie. Par contre, nos ancêtres se remariaient très vite après un veuvage parfois dans les 6 mois suivant la disparirition de l’épouse ou de l’époux. Chez les hommes, j’ai relevé 49 sosa qui se sont mariés 2 fois et un sosa qui va se marier 4 fois. En voic la liste complète (sosas hommes) Chez les femmes, j’ai relevé 28 sosas qui se sont mariées 2 fois et 2 sosas se mariant 3 fois. En voici la liste complète (sosa femmes) Les femmes s’unissent quelquefois très jeunes comme Julienne Campan (sosa 371) qui se marie à Maroué en 1752 alors qu’elle n’ a pas encore 13 ans. Elle se retrouve veuve quelques mois plus tard, sans avoir eu d’enfant de ce 1er mari. On la remarie 1 an après en 1754 et elle aura avec Pierre Bourde (sosa 370) 8 enfants. Anne Marie Lebreton (sosa 473) mariée à 14 ans en 1715 à Guipel aura 12 enfants avec Charles Guerin (sosa 472). Perrine Dupont ( sosa 119) mariée à 14 ans avec Jean Anne Guerin (sosa 118- ancien maire de Guipel) en 1800 à Hédé qui a 34 ans de plus qu’elle, aura 10 enfants. Briande Langevin (sosa 1317) mariée vers ses 15 ans en 1639 aura 12 enfants avec Guy Hervy (sosa 1316). Liste du nombre d’ enfants par femme Les femmes mortes en couches Nos ancêtres étaient incroyablement fertiles et de toutes ces unions, des enfants naissaient rapidement, l’année suivant le mariage très souvent. Elles donnaient naissance à leur dernier enfant entre 40 et 45 ans. J’ai relevé seulement 6 femmes mortes en couches, souvent après avoir donné naissance à plusieurs enfants, comme Anne marie Lebreton (sosa 473) qui décèdera en donnant naissance à son 12ème enfant. Bien sûr toutes mes données sont incomplètes et des informations me manquent encore. Les enfants naturels La pilule n’existait pas et évidemment les accidents pouvaient facilement arriver. J’ai ainsi pu relever, parmi mes sosas, un certain nombre d’enfants dits “naturels” mais assez peu finalement : - Perrine Delechapt (sosa 593),  aura un fils, Yves (sosa 296), né à Trigavou (Côtes d’Armor) le 21 mai 1700. - Hélène Belan (sosa 121)  aura 4 enfants naturels entre 1792 et 1800 à La Baussaine avant de se marier avec Mathurin Gerard qui les reconnaîtra au moment de leur mariage en 1802. Les enfants d’ Helène Belan sont nés à la Gilaudais en La Baussaine chez ce même Mathurin Gerard qui était sans doute le père des enfants. Il était veuf de Marie De Saint Tual. Un mystère demeure sur la disparition de cette première épouse et de ses éventuels enfants. Je lance un avis de recherche ... - Gilette Ramée (sosa 847) aura à Tinténiac en 1717 Guillemette Ramée (sosa 423) enfant sans père. Cette fille aura avec Pierre Garel 12 enfants entre 1735 et 1759. - Vincente Santier (sosa 353) aura un fils en 1744 à Corseul “avoué à François Gaultier soldat de marine “ . Un avis de recherche est lancé pour retrouver ce militaire. - Marie Guillois, ou plutôt Guillouet (sosa 55 ), originaire de Lescouet sur Meu aura seule, à Rennes, une fille, Marie Josephe (sosa 27) en 1831. Le patronyme Guillois est absent à Lescouet sur Meu et la sage femme a probablement effectué une erreur de nom au moment de la naissance de sa fille. Cette dernière sera placée à Langouet. Elle épousera Julien Henry Busnel et de leurs 9 enfants, une fille aura à son tour,deux enfants naturels, Jean et Pierre ( voir page sur les poilus)  avant de sa marier avec Joseph Louis Ouvrard.
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