Louis François GOGER (sosa 172) voit le jour le vendredi 4 février 1735 à Miniac-Morvan (Ille et Vilaine). Il est le fils légitime de Joseph GOGER (sosa 344) âgé de 24 ans et de Marie COETINEL (sosa 345) âgée de 31 ans. A sa naissance, il a une soeur Charlotte Marie (née en 1733). Il est baptisé à Miniac-Morvan , le 5 février 1735, à l'âge de 1 jour. Il a pour parrain Louis RUELLAN, noble homme, sieur de Couacauve, ancien maire de la ville et communauté de Dinan et pour marraine, Françoise GOGER. Il s'unit le mardi 8 février 1757 à Miniac-Morvan avec Marie Janne LE SEIGNEUX  (sosa 173), la fille de parents non connus. Ils auront treize enfants. Le 19 octobre 1758 naît son fils Louis. Louis est âgé de 23 ans. Le 7 août 1761 naît son fils Joseph. Louis est âgé de 26 ans. Le 10 novembre 1762 naît son fils Jean. Louis est âgé de 27 ans. Le 26 juin 1764 naît sa fille Magdelaine. Louis est âgé de 29 ans. Le 27 juin 1764 naît sa fille Olive. Louis est âgé de 29 ans. Le 14 novembre 1767 naît sa fille Marie. Louis est âgé de 32 ans. Son père Joseph meurt le 6 août 1768, Louis est âgé de 33 ans. Sa mère Marie meurt le 9 janvier 1770, Louis est âgé de 34 ans. Le 26 mai 1770 naît sa fille Marie. Louis est âgé de 35 ans. Le 22 mars 1771 naît son fils Pierre. Louis est âgé de 36 ans. Après 1772 naît sa fille Reine. Louis est âgé de 36 ans au moins. Le 12 novembre 1773 sa fille Marie meurt, Louis est âgé de 38 ans. Le 21 mars 1776 naît son fils Anonyme. Louis est âgé de 41 ans. Le 21 mars 1776 son fils Anonyme meurt, Louis est âgé de 41 ans. Le 26 mai 1777 naît sa fille Marie. Louis est âgé de 42 ans. En juillet 1777 sa fille Marie meurt, Louis est âgé de 42 ans. Le 6 juin 1778 naît sa fille Marie. Louis est âgé de 43 ans. Le 7 octobre 1779 sa fille Marie meurt, Louis est âgé de 44 ans. Le 30 novembre 1780 naît son fils François. Louis est âgé de 45 ans. Le 16 janvier 1782 son fils Louis meurt, Louis est âgé de 46 ans. Louis François GOGER est décédé le mardi 17 décembre 1782, à l'âge de 47 ans, au bourg de Miniac-Morvan. Le document d’apposition des scellés  ( cote 4B1330 des archives d’ Ille et Vilaine) nous apprend que le 2 janvier 1783 seuls Joseph, Pierre, François, Magdelaine, Olive et Reine, tous mineurs, sont les seuls enfants vivants de Louis Goger. téléchargez le document Attention : il s’agit d’ une traduction littérale avec les mots anciens de l’époque qui sont bien différents de ceux d’aujourd’hui. Sceaux au bourg de Miniac après le décès de Louis Goger. Il y a une clef L’an mil sept cent quatre vingt trois le 2ème jour du mois de janvier, soussigné Jacques Guillaume Debrun juré au greffe de la juridiction du marquisat de Chateauneuf sommé sur le réquisitoire de Monsieur le Procureur fiscal de la dite juridiction et sur l’avis nous donne du décès de Louis Goger , transporté de mon domicile que je fais en la ville de Chateauneuf paroisse de Saint Nicolas jusqu’au bourg et paroisse de Miniac Morvan ou étant arrivé et entré en la demeure de Marie Lesaignoux, veuve du dit Louis Goger nous y avons trouvé cette dernière à laquelle nous avons déclaré que nous entendions faire bref inventaire et apposition de scellés par tout ou besoin sera pour la conversation des droits de Joseph, Pierre, François, Magdelaine, Olive et Reine Goger, des droits de cette seigneurie que de tirer autres qu’il appartiendra. A quoi elle a déclaré n’y avoir aucun moyen opposant. Ce qui fait que nous y avons procédé comme suit. Et premier dans l’enbas Une crémaillère, un galletier, une tournette de fer et un trépied, une broche à main, un rotissoir à galette au côté gauche de la cheminée, un banc à deux aîtres dans lequel il n’y a que des guenilles. Dans un lit clos une couette et oreillers de plume un linceul et une couverture, un rouet à filler , un coffre sans rien dedans, deux pots cinq pintes et de deux chopines  d’etain , six bassines dont deux usées, un couteau d’érain, une casserolle de cuivre, une marmitte de ? et sa couverture de bois, six plats et douze assiettes d’étain, un garde manger avec plusieurs écuelles et cuillères, plusieurs poteries de terre, une tine ( oui) une baratte de bois et ustensiles, un brancard de fer, balancier de bois et pezées de fer, une armoire à deux battants dans laquelle s’y est trouvé, trente trois chemises douze linceuls, douze coiffes et trois mouchoirs, un croc à viande, deux bêches, trois houtiaux, deux houes, une hache, une faucille à bois, une petite table de décharge sans rien dedans, deux balanciers de cuivre avec leur brancard, une table à casse et ustensiles, une maie à boulanger, un lit clos dans lequel il y a une couette et oreillers de plumes deux linceuls et une couverture de laine blanche, environ cinq livres de fil ecru , une poelle à frire, deux chandelliers, un réchaud de cuivre, un fusil. Dans la chambre Deux pailles d’érain, environ six boisseaux de froment un dévidoir et un travois, deux mauvaises chaises , environ trente livre de filasse de chanvre broyé, un vieux van, un établi et plusieurs outils de menuisier, une armoire à deux battants fermant à clef sur laquelle nous avons apposé les sceaux au moyen d’une bande de papier empreinte de cire noire aux deux bouts et y avoir renfermé plusieurs effets et papiers et nous sommes saisi de la clef, un banc sans rien dedans, une équaire de lit dans lequel il y a une couette et oreillers de plumes deux linceuls et une couverture. Dans le grenier Environ quarante boisseaux de blé noir, environ six boisseaux de froment, environ un boisseau de seigle. Dans un cellier Un grand tonneau dans lequel il y a environ trois barriques de cidre, une barrique avec un peu de cidre, une autre barrique et un tonneau vides, une cuve à buée, une charrue et une autre petite cuve. Dans l’étable Deux vaches, un cheval, un petit cochon. Et pour tous et chacun des meubles et effets qui se sont trouvés De prendre de la succession du dit feu Louis Goger et qui ont été représentés par la dite Marie Lesaignoux sa veuve à laquelle j’ai demandé s’il n’y en avait point d’autres a répondu que non et n’avoir autres papiers que ceux qui sont pour les sceaux , n’avoir ni argent, argenterie ni bijoux dépendants de la dite comté (compté) qu’à l’égard des crédits actifs et passifs de sa communauté elle le déclarera lors de l’inventaire, en conséquence nous l’avons chargé de la garde de tout ce que devant pour représenter le tout en bon état au premier réquisitoire à laquelle elle s’est obligé. Fait et rédigé sur et aux dits lieux pour notre seing. Le dit jour et après lecture faite. Jean MORDRELLE voit le jour vers 1726. Il est le fils légitime de Estienne MORDRELLE, âgé de 33 ans environ et de Margueritte GUELET, âgée de 30 ans environ. A sa naissance, il a une soeur Françoise (née vers 1725). Il s'unit le mardi 4 février 1749 à Plerguer (Ille et Vilaine) avec Sophie Perrine BLOUIN (1728- 1788), la fille légitime de Jan Maisonneuve BLOUIN et de Jacquemine NORMANT (LENORMANT).  Ils auront neuf enfants. Le 1 février 1750, naît son fils Etienne. Jean est âgé de 24 ans environ. Le 2 juillet 1751, naît sa fille Marie. Jean est âgé de 25 ans environ. Le 28 août 1753, naît sa fille Sophie. Jean est âgé de 27 ans environ. Le 6 mars 1755, naît son fils Jean. Jean est âgé de 29 ans environ. Le 5 avril 1755, son fils Jean meurt, Jean est âgé de 29 ans environ. Son père, Estienne, meurt le 13 juin 1756, Jean est âgé de 30 ans environ. Le 3 novembre 1756, son fils Etienne meurt, Jean est âgé de 30 ans environ. Le 29 avril 1758, naît sa fille Margueritte. Jean est âgé de 32 ans environ. Le 23 juin 1762, naît son fils Michel. Jean est âgé de 36 ans environ. Le 10 mai 1764, naît sa fille Françoise. Jean est âgé de 38 ans environ. Le 23 septembre 1766, naît son fils Pierre. Jean est âgé de 40 ans environ. Le 16 février 1770 naît son fils Victor. Jean est âgé de 44 ans environ. Le 29 novembre 1786, son fils Michel meurt, Jean est âgé de 60 ans environ. Le 17 septembre 1788, son épouse Sophie meurt, Jean est âgé de 62 ans environ. Jean MORDRELLE est décédé le dimanche 19 octobre 1788, à l'âge de 62 ans environ, à Plerguer Il laisse des enfants mineurs. La justice se “met en route pour apposer les scellés à son domicile”.                                                                    téléchargez le document Attention : il s’agit d’ une traduction littérale avec les mots anciens de l’époque qui sont bien différents de ceux d’aujourd’hui. L’an mil huit cent quatre vingt huit, le 21ème jour du mois d’octobre soussigné Jean Chretien commis greffier de la juridiction de l’abbaye royale du Tronchet demeurant au village de Cenon paroisse de Plerguer certifie que sur l’avis ordonné dudict arresté le 18 de ce mois en la personne de Jean Mordrelle veuf de Sophie Blouin et à la requête de maître Malo-Jean Fristel pr[ocureur] fi[sc]al de cette juridiction, je me suis transporté dans sa demeure de cette ville ou est décédé le dit Mordrelle au village du Tronchet, sous l’un des proches fief de la ditte juridiction où étant arrivé aux huit heures du matin de ce jour j’ai fait rencontre : de Jullien Lemée mari de Magdeleine Mordrelle, François Peignon mari de Marie Mordrelle, de Sophie et Victor Mordrelle, auxquels j’ai déclaré le sujet de mon transport, et que j’allais sur le champ prendre un bref état et énumération des biens immeubles et effets dépendants de succession des dits feus Mordrelle et Blouin, tant pour la conversation des droits de leurs enfants mineurs, que ceux de cette seigneurie et apposer les scellés partout ou besoin serait à quoi ils ont déclaré ne s’opposer, en conséquence j’ai vaqué en leur présence comme suit. Et Premier Dans la cheminée deux crémaillères de fer, une grille de fer une rôtissoire, un trépied, un soufflet au côté ; vers le nord de la cheminée un banc à coffre l’ouverture duquel faite j’y ai trouvé un habit et un gilet de pluche brune, un jupon d’étoffe blanche et plusieurs autres nipes qui furent à l’usage du feu Mordrelle. Un bois de lit au proche garni de rideaux de milaine [étoffe grossière en laine de lin], dans lequel il y a une couche et un oreiller de plume avec sa souïlle [taie], deux linceuls et un balin (1), une petite armoire au proche dudit lit à deux aitres [parties ou étagères] et un tiroir au milieu l’ouverture de laquelle faite j’y ais trouvé une paire de bas blancs à usage de femme, un manchon (2), deux raszoirs [rasoirs] avec leur étuis, deux mouchoirs de poche, un de coton bleu et blanc l’autre de fil, plusieurs mauvaises paires de bas et des chiffons et une paire de bas de laine jaunâtre, une armoire à deux vantaux fermante à clef et l’ouverture de la quelle faite s’est trouvé un tiroir au milieu neuf cuillers de bois, quatre cuillers d’étain, deux fourchettes de fer et plusieurs liasses de papiers, deux marcs de cuivre (3) un goblet d’argent et un vaire [verre], des cizeaux de fer, six souilles [taies] d’oreiller, huit napes, trente six chemises, quinze autres chemises à l’usage de Pierre et Victor Mordrelle, une grande nape, deux serviettes, une bouteille de vaire [verre] noir dans laquelle il y a du cidre aigre, quatre aunes (4) quatre pieds de grosses toiles de coupeaux neuf livres poids de Dol de fil brin de lin blanc, quatre linceuls (5). Deux pieds de milaine blanche, quatre pieds deroyé [mélangé] fil et laine, deux chemisettes à usage de femme de milaine et une cotte, trois paires d’heures (ou heuses) [livre de prières ou chausses, jambières, bottes] et un corselet balainé et en argent trente sous six deniers en une glace sur la même armoire un bassin d’airan, quatre couteaux à boucher avec leur étui et une ceinture et un fusil à éguiser [aiguiser], un échinoir, un hachot, trois faucilles à dents, une cerpe [serpe], deux grandes haches et un autre hachot, un autre échinoir en fer, trois coings de fer, une bonne et une mauvaise faucille à bois, un marteau au service de la charue, trois fourches de fer, deux bonnes beches et une vieille. Deux poids à crocq, une hache à poing, une petite hache dalloise?, une herminette. Deux tarières, un marteau et une pince, un vireberquin [vilebrequin] et une meche, un siceau [ciseau] et une gouge de fer, une corne de bœuf, une grosse lime, une marmitte de potin [fonte] avec une couverture de cuivre, une autre petite marmitte de potin [fonte], un chaudron d’airain, trois bassins d’airain, deux casserolles de cuivre rouge, seize plats et dix huit assiettes d’étain, un sucrier et une écuelle aussi d’étain, une poele à frire, des balances et leurs poids, trois plats et une assiette de terre faillancée [en faience], une cruche faillence, un fanal [lanterne], un pot et une pinte d’étain, cinq écuelles de terre, une armoire à deux vantaux, l’ouverture de laquelle faite j’y est trouvé sept livres poids de Dol de fil brin blanc et neuf livres de  filasse en poupées, vindeux [22] fourchettes de fer, six cuilleres de bois, une nape sale et un mauvais bissac [besace], une assiette et un beurier de faillance. Deux gardes manger, une table à casse [cassis (creux ou rigole)] et deux bancelles un grand coffre fermant à clef, l’ouverture duquel faite j’y ai trouvé les hardes et nipes qui furent à l’usage de feue Sophie Blouin, dans lequel j’ai renfermé les papiers cy devant mentionnés, sur l’entrée de la serrure duquel j’ai apposé le scellé et me suis saisi de la clef. Un bois de lit au proche dudit coffre garni de rideaux de milaine dans lequel il y a une couette de plume, deux linceuls et un bassin. Un banc à coffre au proche l’ouverture duquel faite ne s’y ai rien trouvé. Un prie dieu l’ouverture duquel faite ne s’y est rien trouvé. Sur le devant de la cheminée, deux chandelliers de cuivre et deux de fer, dans la dite cheminée, un pain de graisse et un fusil, une chèze et un fauteuil jonchés [en jonc], une scye à poing, deux pots à lait, une soupière de faillance et une assiette, huit écuelles de bois et dix cuillers. Dans une armoire en placard, une terrine à deux ances, deux chopines et une bouteille de vaire [verre] noir, un flacon de vaire, une petite bouteille de po…?. Dans le grenier viron [environ] cinquante sept boisseaux de blé noir mesure de Dol, quarante demeaux [un demeau = 25 litres] d’avoine environ, deux peaux de mouton, un charnier dans lequel il y a un peu de lard. Environ quatre demeaux de graine de chanvre, un essain d’abeilles, un vieux soufflet de forge et environ deux godets de pois blancs. Dans une chambre au bout de la maison principale, un bois de lit garni de rideaux déport parés dans lequel en s’est rien trouvé. Une couette et trois oreillers de plume, une couverture de laine blanche, un cotillon de laine et coton, une cotte demie laine, un tablier de rayé coton et laine, un jupon de milaine brune, treize aunes et demi de grosse toile, une table à plians, deux dévidoirs à fil, un rouet flandrin, une table à cosse [cassis] treize coupeaux de filasse, un rideau de parchemin, un couloir [entonnoir] de parchemin, une grande binette [corbeille] de paille, six livres de gros fil écru, sept livres et demi de fil brin chanvre écru, une autre binette de paille, un essain d’abeilles, neuf livres de laine poids de Dol comprix, (… …), une armoire à quatre aitres [parties ou étagères] l’ouverture de laquelle faite s’est trouvé dans la aitre du haut onze chemises et trois autres chemises sur la dite armoire à l’usage de Sophie Mordrelle et de Jeanne Mordrelle sa soeur et dans l’autre d’en bas s’y est trouvé les habits et nipes à l’usage de la dite Sophie Mordrelle. Dans le grenier au dessus Trente six boisseaux mesure de Dol ou environ de blé, froment, seigle et moutière [mouture], quatorze livres de filasse de lin broyé, quatorze livres de chanvre broyé, le tout pois de Dol. Dans cellier au dessous, six draps de lit, et quatre chemises, sept autres draps de lit, deux autres chemises, une couverture de laine blanche, une autre couverture (…) une hache à bois, une faux et ses batteuses, un pic, une houette [serfouette], un travail et un échevau gros fil, deux vans (6) cinq tonneaux de différentes grandeurs, trois dequels sont remplis de cidre, quatre gerbes de chanvre sur teille, une poele d’airain, trois autres houettes et deus pelles à blé, deux paires de culottes, deus vestes et un gilet. Dans un autre appartement un pressoir et ses ustensilles dans le grenier au dessus vingt quatre gerbes de grand chanvre, huit de petit, trois demies torches (7) de grand cercle et cinq de petit, dans l’enbas une tine [bidon], une pelle de fer et une de bois, six futs de tonneaux de différente grandeur, douze gantes [jantes] de charettes. Dans une autre maison, un galtier, un trépied et une tournette de fer, une pince à feu, un vieux bois de lit dans lequel il n’y a rien, un vieux banc à coffre au proche dans lequel ne s’est rien trouvé, un vieux coffre au au bas dans lequel ne s’est aussi rien trouvé, une petite cuve abimée, quatre poeles, quatre bassins et deux chaudrons d’airain, un grand trépied de fer, une baratte, un vieux coffre, dans lequel ne sait rien trouvé, un moulin à blé noir et ses ustensiles, une met [maie à pain] à boulanger dans laquelle s’est trouvé un plat d’étain et une assiette de terre, un tambour à farine, un sac de crin, un grele de bois, une ballière [paillasse en balle d’avoine], une petite couchette dans laquelle il y a une couette de plume, deux oreillers de plume, deux linceuls et deux balines [matelas], un pressoir avec sa barre de fer, un rouet flandrin, un autre grand rouet, un soufflet a bouche. Dans une armoire en placard, un cremoir et un plat de terre et une fourchette de fer, un vieux ballin. Dans le grenier au dessus cinq boisseaux mesure de Dol de froment, un rideau de parchemin, trois rouets et un petit tas de lin sur teille, vingt huit maderes?. Dans une écurie, quatre chevaux avec leurs graiments, une cuve abimée, un paumeau en cuir, deux petites meules à aiguiser, un cuveau dans la cour, un hachoir a gant [à ajonc] une charette à essieu de fer avec ses ustensiles, une charrue et ses ustensiles, un essieu de fer et deux vieilles roues de charettes. Dans une étable, quatre vaches et un veau. Dans une autre étable, un cochon et six moutons, une barique chez Mathurin Robidou, une autre chez François Defoy et une dans le jardin. Dans une petite loge ou cabane deux draps de lits, deux balins et une petite table à tiroir, deux sacs de toile et une poche, quatre planches chez Michel Bufe un etablye [établi]. Et sont tous les biens meubles et effets qui se sont trouvé de prendre et dites successions et m’ont les dits Peignon, Lemée et Mordrelle déclarés n’en connaitre aucuns autres et n’en receler par fraude, de la garde et conservation. Desquels je les ai chargé d’authorité [autorité] de justice pour me les représenter lorsque requis sera ou de justice ordonné. De tout quoi j’ai rapporté le présent mon procès verbal pour servir et valoir ou être devra sous mon seing [signature] après lecture, les dits Peignon, Lemée et Mordrelle ayant refusé de signer de ce enquis les dits jour, mois et an que devant. Trois mots rayés nuls. CHRETIEN commis greffier (1) balin : paillasse remplie de balle pour les enfants. (2) manchon : espèce de sac fourré en dedans & dehors, percé par les 2 bouts, qu’on attache à la ceinture, & dans lequel on met les mains au chaud l’hiver. En fourrure (martre, tigre, ours, loup-cervier, renard…), ou en plumes, étoffes… (3) marc : poids pour peser l’or & l’argent. Le marc est divisé en 8 onces, ou 64 gros 192 deniers, ou 160 esterlins, ou 300 mailles, ou 140 felins, ou 4608 grains. (4) aune s.f. mesure de longueur pour les étoffes, les toiles, les rubans, etc. L’aune de Paris contient 3 pieds 7 pouces 8 lignes, conformément à l’étalon qui est dans le bureau des marchands merciers, & qui par l’inscription gravée dessus, paroît avoir été fait en 1554. - Se dit aussi de la chose mesurée ; une aune de drap, une aune de taffetas. (5) Linceul : drap servant à recouvrir les lits ; sépare le dormeur de la paillasse. (6) Van : Instrument d’osier pour nettoyer le grain battu en le jetant en l’air pour que le vent emporte la balle et les ordures. (7) Demie torche : mesure de gerbes : 1 torche valait 1 paquet de 150 brins d’osier.
Apposition des scellés après le décès de                          Louis Goger
Apposition des scellés après le décès de                       Jan Mordrelle